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Cergy-Pontoise: au 18ème jour de grève, les postures irresponsables d’IDFM et Lacroix-Savac

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COMMUNIQUÉ de la Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne

Saint-Ouen-sur-Seine, le 25 novembre 2024

Il y a 18 jours, après une alarme sociale puis un préavis de grève, les salarié.es de l’exploitant de bus Lacroix-Savac débutaient la grève. Elles et ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail depuis l’arrivée du nouvel exploitant, Lacroix-Savac, désigné par Ile-de-France Mobilités. Suivi massivement, ce mouvement social a mis à l’arrêt les lignes de bus desservant l’agglomération de Cergy-Pontoise.

18 jours après le début du mouvement, la situation est au point mort. La direction locale de l’exploitant refuse de s’asseoir à la table des négociations. La semaine dernière, l’arrivée d’un médiateur aurait dû permettre d’entrevoir une solution. Or, la médiation tourne petit à petit à l’échec en raison du refus de négocier de la direction locale de Lacroix-Savac.

Face à cela, Ile-de-France Mobilités – autorité organisatrice des transports – fait l’autruche. Alors qu’elle a choisi de confier l’exploitation de ce réseau à Lacroix-Savac et qu’elle en a fixé le cahier des charges, l’autorité organisatrice refuse d’agir pour répondre aux revendications légitimes des salarié.es (estimées à 2 millions d’euros) et assurer au plus tôt la reprise du service. Elle est pourtant responsable de la mise en concurrence des
opérateurs de bus et comptable devant les usagères et usagers et les élu.es.

Devant cette impasse, la menace d’une évacuation des grévistes par les forces de l’ordre est brandie. Nous refusons cette perspective et appelons le Préfet du Val d’Oise à  conserver sa posture constructive.

En solidarité avec les grévistes et les usagers, les élu.es du groupe communiste du Conseil régional se sont rendus aux dépôts de bus de Saint-Ouen-L’aumône et de Conflans-Sainte Honorine. Ils ont également sollicité à plusieurs reprises Valérie Pécresse et la Direction générale d’Ile-de-France Mobilités pour que les salarié.es soient reçus. En vain.

Ce mardi, à l’occasion de la séance du Conseil régional, Fabien GUILLAUD-BATAILLE, administrateur d’Ile-de-France Mobilités, posera une question orale sur le sujet à Valérie PÉCRESSE, en espérant qu’elle ne se défausse pas, une nouvelle fois.

Cette situation dont les salarié.es et les usagères et usagers sont les victimes est directement liée à la mise en concurrence et au dumping social mis en place par Ile-de France Mobilités. Ce processus, qui repose sur la casse des prix, est un fiasco. Nous demandons à Valérie PÉCRESSE d’y renoncer.

Céline MALAISÉ
Présidente de La Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne

Contact presse
groupegauchecom.idf@gmail.com
Yoann RISPAL, Directeur de cabinet, 06 27 04 28 45, yoann.rispal@iledefrance.fr

Israël/Palestine: il faut faire appliquer la décision de la CPI !

La Cour Pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahou, son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, et contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif. Pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Cette décision fait suite aux réquisitions du procureur de la CPI rendues en mai
dernier.
Le PCF salue cette décision qui est un pas important pour le respect du droit international. Les massacres de masse à Gaza, les crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’épuration ethnique, le génocide et la mise à feu et à sang de la Cisjordanie, les bombardements contre la population libanaise de la part du gouvernement d’extrême-droite israélien, ainsi que les crimes terroristes commis par les islamistes du Hamas, doivent conduire leurs commanditaires devant la justice internationale.

Cette décision est aussi une exigence adressée à la communauté internationale et aux 124 pays membres de la CPI qui se voient rappelés à leurs obligations. En matière de droit et de politique internationale, il ne doit pas y avoir deux poids, deux mesures. Aucun gouvernement, aucun dirigeant politique ne peut se placer au dessus du droit international.

Cela concerne aussi la France et l’UE, priées de faire appliquer cette décision et de rompre avec leur passivité et leur complicité.

Faisons arrêter ces massacres ! Il faut un cessez-le-feu immédiat, général et permanent. Cette décision de la CPI illustre la nécessité de suspendre l’accord d’association UE-Israël ainsi que la livraison d’armes et la coopération militaire tant que le gouvernement israélien refusera de se conformer au droit international.

Elle doit, en outre, ouvrir le chemin à une solution politique en reconnaissant l’État de Palestine, appelé à se construire aux côtés de l’État d’Israël.

Parti communiste français,
Paris, le 22 novembre 2024.

Stop galère !

Stop galère !

Grand rassemblement de contestation de la gauche sous les fenêtres du conseil régional du 78 de Mme Pécresse, sous sommes opposée : à la hausse des tarifs, aux trains et bus bondés, la mise en concurrence des bus de grandes couronne (12 entreprises privées doivent remplacer la RATP), la privatisation de la SNCF etc…

Des solutions existent pour des transports publics de qualité : recherche de nouvelles sources de financement, abandon de la privatisation de la RATP et de la SNCF, revalorisation des salaires et recrutements massif sous contrat public, retour à la présence humaine dans les gares et stations, augmentation des investissements, mise à l’étude de nouvelles lignes de transports.

LA BATAILLE CONTINUE ✊

 

Vente de bon de soutien 2024

La section de Trappes organise des ventes de bon de soutien sur les marché et à la maison des communistes.

Pour vous aider à récupérer les invitations, la maison des communistes sera ouverte du Lundi 2 septembre au mercredi 11 septembre :

  • Du Lundi au Vendredi de 10h30 à 13h.
  • et le Vendredi de 18h30 à 20h.

Retrouvez nous au 3 bis Avenue Carnot à Trappes.

Nous serons également présent sur les marchés de la ville de Trappes:

Le marché des Merisiers, Place des Merisiers :

  • Tous les mercredis : 15h-17h30
  • Tous les vendredis : 10h-13h
  • Tous les samedis : 10h-13h

Le marché du centre ville, Parking Place de la Mairie

  • Tous les dimanches 10h à 13h

En fonction du temps, il est possible que nous replions rapidement. Vous pouvez aussi contacter François au 06 83 56 96 66 (Pour Trappes), ou passer par notre formulaire de contact ici -> https://yvelines.pcf.fr/la-federation/

Municipales mars 2020 : un enjeu local de portée nationale

Les communistes ont décidé de mettre au cœur des élections municipales l’enjeu démocratique, devenu majeur pour notre pays, que constitue la survie des communes et de la vie démocratique municipale. Avec une grande ambition de participation citoyenne lors de la préparation de ces élections comme tout au long du mandat. Nous appelons au rassemblement de toutes et tous pour battre la droite et l’extrême droite et à l’engagement de millions d’hommes et de femmes que nous voulons mobiliser sur les enjeux locaux liés aux grandes questions politiques qui traversent le pays. L’égalité des territoires, la démocratie citoyenne, le droit au logement et à la mobilité, l’amélioration du pouvoir d’achat, une fiscalité juste, le développement des services publics locaux de la petite enfance, de la santé, des loisirs, de l’éducation, du sport…

Rendre concrètes nos propositions

Sur la base de projets concrets, nous voulons rassembler nos concitoyen·ne·s pour mieux vivre dans tous les territoires. Nous voulons rendre concrètes les propositions des communistes, nos maires, nos élu·e·s dans des milliers de villages ou de grandes villes. Nous voulons mettre en œuvre pour plusieurs millions de nos concitoyen·ne·s, la solidarité, la démocratie participative, la lutte contre l’injustice sociale, contre les discriminations. Déjà les actions sur le terrain de nos élu·e·s en lien avec les militant·e·s communistes et de nombreux citoyen·ne·s sont à saluer et à poursuivre. Dans un contexte de mobilisations sociales pour le pouvoir d’achat, pour les mobilités, la santé ou les retraites, ne nous trompons pas, les élections municipales auront pour le gouvernement une dimension nationale.

Maintenir les mairies dirigées par un·e communiste, conserver nos élu·e·s dans des majorités ou dans l’opposition, reconquérir des villes doit être notre objectif commun dans les 6 mois qui viennent, tout en participant à des mobilisations sociales. Face aux objectifs du pouvoir et du capital de privatisation et de démantèlement des services publics, les communistes doivent investir en grand ces élections municipales. Il faut s’y mettre sans attendre et sans sous-estimer la portée politique de ce scrutin.

Les populations de la majorité des communes sont en état d’urgence économique, social, éducatif, sanitaire, écologique et culturel. Le pouvoir d’achat baisse du fait des bas salaires, du faible niveau des retraites, alors que les prix de l’énergie, de l’alimentation saine, des assurances, des logements s’envolent. Les déserts médicaux à la ville comme à la campagne s’étendent. Il devient de plus en plus difficile et coûteux de se déplacer. Alors que la jeunesse est de plus en plus diplômée, elle connait un chômage de masse persistant, avec des discriminations y compris territoriales fortes.

Un acte démocratique fort

Dans le même temps, la pression sur la dépense publique des communes et sur leurs ressources se fait maximum, entravant fortement leur capacité à répondre aux besoins. Leur projet est clair : tuer la commune. Le lieu où s’exprime avec force le mouvement associatif, où des centaines de milliers de nos concitoyens font l’expérience de la politique. Ils veulent déconnecter les citoyen·ne·s des lieux de décisions en appauvrissant l’échelon municipal au profit de grosses intercommunalités, voire de métropoles. Le fait métropolitain est incontournable, il faut l’affronter, mais dans le cadre de coopérations choisies, d’une urbanisation maitrisée, de la coopération entre territoires et pas de la concurrence entre les territoires ou les habitant·e·s.

Nous sommes devant un effet ciseaux : d’un côté l’aggravation de la situation économique des gens, des transitions démographiques et écologiques qui appellent plus de dépenses sociales et plus de services publics et, dans le même temps, des recettes fiscales communales en fort recul, des pertes de compétences et le désengagement de l’Etat.

Administrer librement la commune, encourager l’intervention populaire, rendre compte de son mandat, agir contre l’austérité et pour la solidarité, avec comme priorité la démocratie, les services publics, l’écologie liée indissociablement au social : toutes ces ambitions locales des communistes rencontrent avec force nos combats nationaux.

Les communistes apportent la force du bilan social, écologique et culturel de plus de six cents maires et de leurs milliers d’élu·e·s communaux. Nous voulons les réélire et en élire de nouveau dans toutes les communes. Nous voulons gagner face à Macron et Le Pen. Nous voulons faire des municipales un acte démocratique fort qui fracture le duopole LREM/RN et qui redonne espoir au peuple de France.

Pierre Lacaze, membre du CEN, responsable national aux élections

Yann Le Pollotec, membre du CN, secteur Élections